New-York

"Soudain les dimensions peinent
Puis un jour pareil au même
On se dit "assez rêvé"
Tiens pourquoi pas new-yorkais..." New Yorker


Qu'est ce qui n'a pas été encore écrit sur "la grosse pomme", cette ville démesurée qui fait fantasmer le monde entier et notamment les artistes pour qui elle constitue un passage obligé. Pour Murat, le pas a été franchi avec Mustango...

New-York : LA VILLE. Capitale économique des Etats-Unis et du reste du monde, la ville de New-York se situe au coeur de la plus gigantesque conurbation de la planète.
Fondée au début du 17eme siècle par les colons hollandais qui la baptisèrent "New Amsterdam", elle a bénéficié de son statut de porte du nouveau monde pour se développer et s'imposer.
Une telle ouverture sur le monde ne peut que favoriser les échanges, et la culture en est bien entendu le meilleur exemple. Mais curieusement, New-York n' a jamais véritablement dominé le monde dans les domaines culturels, et notamment pour la musique. Si de la Factory de Warhol et du Velvet Underground au Wu-Tang Clan, en passant par Television, Patti Smith, Blondie ou Sonic Youth, New-York a toujours engendré des artistes d'exception, l'Angleterre et le reste des Etat-Unis ont été à l'origine de bien plus de nouveaux courants musicaux : pop anglaise du début des années 60, psychédélisme en Californie à la fin de la même décennie, techno à Détroit pendant les années 80...

Mais pour les artistes européens, conquérir New-York est le passage obligé vers la gloire mondiale. Et pour ceux qui ne prétendent pas obtenir cette gloire mondiale, New York est au moins une étape obligée dans une carrière. Si les anglais sont bien chez eux (ils sont persuadés d'être les meilleurs...), les français ont ce complexe d'infériorité qui les pousse vers l'amérique, avec l'espoir d'en revenir plus forts ("Je reviendrai je ne sais pas quand Cousu d'or et brodé d'argent Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant..." Joe Dassin). Avant de sauter le pas, ils essaient d'exorciser leur fantasmes en chanson ("J'ai rêvé New York", "New York", "Nougayork") mais finissent tous par aller y enregistrer un album.

Et puis quand on a grandi en écoutant :

"It's four in the morning, the end of december
I'm writing you now just to see if you're better
New York is cold but i like where i'm living... " Famous blue raincoat - L. Cohen

Ca donne envie d'y aller, forcément...
Mais là, pas de miracle : les bons reviennent avec un grand disque ("Mustango", au hasard ;-)), les mauvais avec un mauvais disque (je ne citerai personne cette fois...).
Et pourtant, ils auront tous enregistré avec Marc Ribot :-)

Mais New-York reste un mythe, et il ne faut pas briser les mythes. Alors...